A l’occasion de la semaine européenne du développement durable (SEDD), organisée du 18 septembre au 8 octobre 2022, revenons sur ces notions indispensables à connaitre afin de mieux les appréhender : qu’est ce que le développement durable et comment le mettre en place au sein de nos entreprises ?

Qu’est ce que le développement durable ?

Le développement durable c’est la notion qui définit le besoin de transition et de changement dont a besoin notre planète et ses habitants pour vivre dans un monde plus équitable, en bonne santé et en respectant l’environnement.
Le développement durable vient du rapprochement de deux mots, qui mis bout à bout définissent un modèle d’organisation de la société.
  • développement : amélioration des performances (économiques, sociales etc…) d’une société.
  • durable : caractérise une chose qui tient dans la durée, qui est stable et résistant.
La combinaison des deux mots donne la définition du développement durable : l’amélioration des performances d’une société pour la rendre stable dans le temps.
Le développement durable est un mode d’organisation de la société pour répondre le plus efficacement possible aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Aujourd’hui, cette transition vers un modèle plus durable est nécessaire pour vivre dans un monde plus équitable et préserver notre planète et ses ressources naturelles.

Les trois piliers du développement durable :

Le développement durable suppose un mode d’organisation basé sur 3 piliers essentiels :
  • La qualité environnementale des activités humaines pour limiter les impacts environnementaux, préserver les écosystèmes et les ressources naturelles à long terme.
  • L’équité sociale pour garantir à tous les membres de la société un accès aux ressources et services de base (éducation, santé, alimentation, logement…) pour satisfaire les besoins de l’humanité, réduire les inégalités et maintenir la cohésion sociale.
  • L’efficacité économique en diminuant l’extrême pauvreté et en garantissant l’emploi du plus grand nombre dans une activité économique dignement rémunérée. L’économie durable est une gestion saine des activités humaines sans préjudices pour l’Homme ou pour l’environnement.
Ces 3 piliers composent les enjeux du développement durable. Pour instaurer une société plus durable, ces piliers sont accompagnés de principes fondamentaux.

Les principes fondamentaux du développement durable :

  • Solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations, et entre les membres d’une société. Par exemple : économiser les matières premières pour que le plus grand nombre en profite.
  • Précaution dans les décisions afin de ne pas causer de catastrophes quand on sait qu’il existe des risques pour la santé ou l’environnement. Par exemple : limiter les émissions de CO2pour freiner le changement climatique.
  • Participation de chacun, quels que soient sa profession ou son statut social, afin d’assurer la réussite de projets durables. Par exemple : mettre en place des conseils d’enfants et de jeunes.
  • Responsabilité de chacun, citoyen, industriel ou agriculteur. Pour que celui qui abîme, dégrade et pollue répare. Par exemple : faire payer une taxe aux industries qui polluent beaucoup.
Ces principes sont parfois incompatibles avec la société de consommation dans laquelle nous vivons.
C’est pourquoi, de nombreuses personnes (élus, associations, entreprises, particuliers, jeunes…) demandent que notre système économique soit repensé pour tendre vers une société plus durable afin de préserver la planète et ses ressources.
Le développement durable est non seulement un besoin urgent, qui n’est pas une contrainte mais une réelle opportunité pour redessiner notre société.

Les entreprises ont un fort impact environnemental, de par leur fonctionnement mais aussi par les conditions de travail. Elles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à s’engager vers le développement durable, d’une part pour valoriser la valeur de leur marque, mais aussi pour réduire les coûts, prévenir les risques, et faire preuve d’innovations différenciatrices. Par des valeurs morales, sociales et écologiques, les entreprises vont devoir répondre à 3 enjeux :

  • le profit ;
  • les personnes ;
  • la planète.

Comment intégrer cette notion de développement durable au sein de l’entreprise ?

La réponse tient en trois lettres : RSE : Responsabilité Sociétale d’Entreprise.

La définition de la RSE telle qu’elle est donnée par la Commission Européenne aujourd’hui est la suivante : « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». Autrement dit, la RSE, c’est l’ensemble des pratiques mises en œuvre par une entreprise pour respecter les trois piliers du développement durable, à savoir : un développement viable (économiquement), vivable (respectueux de l’environnement) et équitable (respectueux pour l’homme). Pour les organisations publiques, le terme employé est RSO pour Responsabilité Sociétale des Organisations.
La RSE est un sujet transversal dans l’entreprise. Elle concerne tous les domaines, tous les services. Voici quelques exemples d’actions RSE qui peuvent être mises en place dans l’entreprise.
Exemple d’actions environnementales :
  • Réduction des matières premières et des énergies utilisées dans la conception d’un produit (utilisation de la technique de l’Analyse du Cycle de Vie, ACV)
  • Optimisation des transports et mise en place d’un Plan de Déplacement Entreprise pour réduire l’impact carbone de l’entreprise
  • Réduction et tri des déchets sur site
Exemple d’actions sociales :
  • Mettre en place une démarche Qualité de Vie au Travail (QVT)
  • Instaurer l’équité de salaires entre les femmes et les hommes
  • Mettre en place une politique diversité pour lutter contre les discriminations (genre, handicap, âge, religion etc.)
Exemple d’actions sociétales :
  • Etablir des partenariats avec des associations locales
  • Participer à une action humanitaire
  • Faire du mécénat de compétences
Mener une démarche RSE n’est pas obligatoire pour la plupart des petites et moyennes entreprises, le seuil prévu par la loi étant de 500 salariés et plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Mais avoir une démarche RSE volontaire présente de nombreux avantages : anticiper la législation qui évolue rapidement ; améliorer sa réputation auprès de ses clients et fournisseurs, gagner de nouveaux marchés publics…Et surtout et avant tout faire un geste pour le développement durable et les générations futures.
S’il n’existe pas de « certification » RSE à ce jour, de nombreux labels privés, généralistes ou sectoriels, permettent de faire reconnaître ses engagements durables.
Nous en reparlerons dans un prochain article !

Enfin, quels sont les acteurs du développement durable ?

Nous sommes tous concernés par le développement durable et avançons ensemble vers un nouveau modèle de société plus respectueux de l’environnement.

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