La pollution numérique part 2/2
quelques conseils pour vous permettre d’agir à votre échelle contre la pollution numérique.
Au même titre que le tri sélectif, le combat contre le plastique ou le gaspillage alimentaire, nous pouvons agir.
Sur Internet
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Gérez le trafic de votre boite mail. En le limitant, vous faites un geste pour la planète, vous évitez de faire tourner des serveurs pour stocker tous ces messages. Vous recevez des newsletters que vous ne lisez pas ? Désabonnez-vous en masse grâce à quelques outils comme Unroll.me. Pensez aussi à supprimer régulièrement les mails de votre onglet spam et réseaux sociaux et faire un tour dans votre corbeille !
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Fermez vos onglets dans votre navigateur. Même si on se retrouve vite avec une multitude d’onglets ouverts en simultané, prendre le temps de les trier pendant votre journée de travail a un impact bénéfique sur l’environnement. Que vous l’utilisez, ou pas, une fois ouvert l’onglet fait tourner des serveurs qui consomment beaucoup d’électricité.
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Supprimez vos anciennes adresses.En effet même si vous n’avez pas été sur cette boite mail depuis des années, vous continuez à recevoir des messages, spams et newsletters qui s’entassent et font tourner des serveurs pour les stocker. Pensez aussi aux vieux comptes sur les réseaux sociaux qui arrêteront enfin de vous envoyer leurs actualités et dernières tendances.
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Installer un moteur de recherche écoresponsable. De nombreuses alternatives existent à Google et Yahoo déjà installées sur votre ordinateur. Pourquoi ne pas penser à Ecosia et faire un geste pour la planète sans changer vos habitudes ?
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Contourner les moteurs de recherche. Si la connaissez, entrez directement l’adresse d’un site dans votre navigateur au lieu de passer par une recherche sur le web. Vous gagnerez du temps et économiserez de l’énergie. Pensez à utiliser votre barre des favoris, elle vous aidera à simplifier cette manipulation.
À la maison
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N’hésitez pas à couper votre box quand vous ne l’utilisez pas. L’ADEME alerte sur sa consommation annuelle qui équivaut à celle d’un réfrigérateur. Si votre écran a un fond de veille, sélectionnez une option qui n’est pas trop énergivore. Cela marche pour tous vos appareils, pensez à les éteindre quand vous ne les utilisez pas et à les débrancher si vous ne les allumez que ponctuellement.
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Bien évidemment, essayez au maximum de rallonger la durée de vie de vos machines. Selon l’ADEME passer de 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental. Pour cela, pensez récupération et réparation.
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Privilégiez la TNT plutôt que l’ADSL et le visionnage en basse définition plutôt qu’en haute définition, vous consommerez beaucoup moins et la planète vous remerciera ! A noter également que la 4G consomme 23 fois plus d’énergie que le WIFI donc quand vous êtes chez vous pensez à les désactiver.
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Le mode économie d’énergie est votre ami ! Que ce soit sur votre ordinateur, smartphone ou tablette ce mode disponible permet à votre batterie de tenir plus longtemps. Vous rechargez donc moins votre téléphone et consommez moins d’électricité, c’est aussi simple que ça !
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Si vous avez l’habitude d’écouter de la musique, évitez le streaming vidéo. Téléchargez vos musiques préférées quand c’est possible pour les écouter sans connexion internet et limiter le streaming vidéo qui, comme nous avons pu le voir, consomme énormément.
Au travail
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Faite régulièrement le tri dans vos mails. Vos centaines de mails ouverts qui patientent dans votre boîte de réception sont stockés sur des serveurs et consomment de l’énergie !
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Modifier votre façon de communiquer. Comme nous avons pu le voir les mails sont. Et pourquoi pas les remplacer par un coup de fil moins gourmand en énergie qui permet souvent une réponse beaucoup plus rapide. Il en est de même pour les messageries instantanées, les SMS et les discussions en direct, de quoi intégrer des outils collaboratifs à vos habitudes et nouer des liens avec vos collègues.
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Si vous ne pouvez pas vous passer du mail, utilisez le plus raisonnablement. Si pour vous il est compliqué de changer cette habitude, vous pouvez limiter l’impact environnemental de vos mails. Par exemple limiter le nombre de destinataires, selon l’ADEME un mail envoyé à 10 destinataires multiplie par 4 son impact environnemental. Il peut être également intéressant de limiter les pièces jointes ou de les compresser. Vous réduisez ainsi le poids de votre mail et sa consommation en énergie.
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Demandez à faire un bilan de votre activité numérique. Cela permet de désactiver ou désinstaller les applications, logiciels et fonctionnalités peu ou pas utilisées sur vos appareils. Cela fait du bien à vos outils de travail qui sont plus rapides et performants une fois allégés. En plus vous avez moins d’activité d’arrière-plan, une petite analyse qui vous permet de consommer moins et de réduire la durée de vie de vos appareils.
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Ne misez pas tout sur le Cloud! C’est aussi un acteur de la pollution puisqu’il pousse les internautes à transférer leurs données sur des serveurs distants et donc, à consommer plus d’électricité. Un conseil pour limiter cet impact ? Mettez à jour votre Cloud d’entreprise régulièrement en supprimant les fichiers inutiles ou en double et favorisez les archivant sur votre ordinateur ou sur un disque dur.
Notre usage est aujourd’hui bien trop gourmand pour nos ressources disponibles et seule une modification de notre mode de vie peut avoir un impact suffisant pour améliorer la situation.
Entreprises, si ces arguments ne suffisent pas à vous convaincre, sachez qu’être eco-friendly est bon pour votre image : 80% des Français seraient plus fidèles à une marque si elle prenait des engagements forts pour lutter contre la pollution numérique.
Sources : Ademe ; Grizzlead ; et d’autres..